LORSQU’ON donne naissance à une entreprise c’est comme si on imaginait l’ADN d’une personne : on bâtit un business plan et très vite on lance un incubateur où l’entreprise pourra commencer à grandir.

Dans le même temps il lui faut protéger un nom, une idée, déposer sa marque, s’approprier un nom de domaine. De 0 à 2 ans, tout est à créer : produits, élaboration de prix, distribution, sélection de réseaux, et enfin définition d’une politique de vente.

Vous savez ce qui se passe quand un bébé arrive : il capte facilement l’intérêt de son entourage. La communication permet de mettre en valeur ces éléments nouveaux tout en jouant sur une mise en perspective.  Mais le fait d’être nouveau est-il un argument suffisant?

Que choisir ? Bricoler soi même un faire part de naissance, un logo, un dépliant voire un site internet, en somme bâcler l’image de marque pour sortir de l’anonymat ou prévoir la communication comme un trousseau constitué par un professionnel de la communication accompagnant l’entrepreneur dans ses déplacements.

Il sera prêt à dégainer des cartes de visite ou des plaquettes commerciales et ainsi apporter une bonne vision du futur.

 Je veux sortir de l’anonymat

LORSQU’ON assiste de près à l’évolution d’une jeune entreprise, on remarque que la cellule protectrice de départ s’élargit en s’ouvrant aux autres.

L’objectif est de séduire les investisseurs potentiels et bien sûr de trouver de nouveaux clients sans perdre les premiers. Entre 3 et 5 ans, le projet fondateur se concrétise et la communication peut être un moyen de formaliser l’essentiel : valoriser son identité visuelle.

Vous savez ce qui se passe quand un enfant rentre à l’école pour la première fois: son entourage lui offre un beau cartable et des vêtements dans lequel il se sentira bien et suffisamment à la mode pour être accepté par les autres. La communication permet de rassurer tout en définissant une personnalité qui permet de se faire accepter dans un groupe.

Sept entreprises sur dix sont encore actives trois ans après leur création. Ont-elles pour autant suffisamment de visibilité sur internet, dans les médias? Il s’agit de passer le cap du microcosme, comme un poussin doit sortir de sa coquille. Les soins apportés à l’image de marque, la photographie, le graphisme, tous médias confondus sont autant de leviers pour aider sa croissance.

Je veux charmer un public toujours plus grand.

LORSQU’ON voit grandir une entreprise entre 6 et 11 ans, on recommande de vérifier comment sont véhiculées ses valeurs et ainsi éprouver l'image parfois bancale perçue par le public. Cette perception peut se faire sur des critères objectifs (image de produit bas de gamme à prix élevé) ou subjectifs (entreprise de gamins, marque old school).

Les caractéristiques de son milieu, ses créateurs, sa culture, l’époque à laquelle elle est née influencent encore son développement. Comme un enfant a perdu ses dents de lait pour faire place aux dents définitives, l’entreprise a hâte de combler les trous et ainsi croquer le marché avec de nouvelles dents acérées. Conséquence : une image à parfaire en rompant avec celle qui l’empêche de progresser.

Un designer peut vous guider en définissant des axes d’amélioration pour combler les manques de votre communication.

Et, dans une phase de développement, pourquoi ne pas aider le réseau de la jeune entreprise à s’agrandir ? Un autre challenge, et pas des moindres !

 Je veux qu’on me prenne au sérieux grâce à ma communication.

LORSQUE L’entreprise s’est fait un nom, elle doit renouveler sa clientèle et pour cela conquérir des nouveaux marchés.

Jouer dans la cour des grands, être moteur, consolider son projet, éviter de se faire phagocyter : tout un programme. Pour cela la communication doit être repensée comme une machine de guerre adaptée.

L’adolescent s’appuie sur l’enseignement et le soutien financier de ses parents pour continuer à évoluer tout en se rebellant.  Pour une entreprise de 12 à 20 ans, ça peut être la même chose car le décisionnaire doit rivaliser d’idées pour créer un plan d’action et sortir du lot.

C’est ce que vise aussi le plan de communication : se réconcilier avec son image en proie à tous les changements tout en évaluant ses valeurs.

En maîtrisant le processus de conduite de projet : objectifs, moyens, contrôle, le communiquant aidera le décisionnaire dans sa quête de résultats. Déployer une image forte saura séduire, résister à la concurrence et tenir bon. C’est une vraie bataille à livrer ensemble.

Si on voit la communication comme le bras armé de l’entreprise, mieux vaut ne pas avoir de pétard mouillé. Qu’en pensez-vous?

 C’est une tuerie ! Je veux un plan de communication!

LORSQU’ON interroge un directeur qui a rejoint une entreprise de plus de 20 ans, il raconte qu’il doit composer avec une équipe qu’il n’a pas choisie. En arrivant il réalise un diagnostic humain, financier et stratégique.

Que ce soit dans les journaux locaux, à travers les plaquettes réalisées au démarrage et au cours des vingt dernières années, il sera utile d’examiner l’évolution de l’ancienne communication, qui témoigne des orientations adoptées autrefois. Se faire un nom auprès d’un public neuf, repenser sa stratégie, faire partie d’un réseau voilà qui peut l’amener à repenser sa communication.

Il s’agit de se réapproprier la mémoire de l’entreprise ou de raconter une nouvelle histoire et faire rêver. Les mots clés sont : relooker - dépoussiérer - rénover une image de marque.

Chaque action de communication doit se justifier et s’actualiser sans cesse en adaptant des outils print (logo, affiche, plaquette) ou numériques ( application mobile, présence sur les réseaux sociaux, site).

Doit telle suivre les tendances en observant la concurrence ou contribuer à la créer?

Je veux une communication adaptée à l’image recherchée